Je ne recherche pas vraiment d’histoires ou de sujets spécifiques. Ce qui m’intéresse avant tout, ce sont les points de vue artistiques et le processus de leur développement. C’est le médium lui-même et pas nécessairement la capacité de raconter une histoire sous sa forme classique.
Ce qui m’intéresse le plus, c’est de m’associer à des cinéastes qui ont une vision particulière. J’aime nourrir cette vision et la porter à sa plus forte expression. Il peut même s’agir de films à la limite complètement expérimentaux.
Nous partons d’une certaine réalité, mais nous avons aussi le devoir de réexaminer les positions d’un sujet et de remettre en question la position formelle sur quelque chose parce que c’est ainsi que la société va évoluer. Cela ne veut pas dire que nous devons effacer le passé. D’un point de vue artistique, nous essayons de le contextualiser de manière contemporaine. C’est là que cela devient intéressant car vous participez à la construction de notre société. Les artistes et l’art doivent refléter la société dans laquelle ils se trouvent, mais ils ont aussi le devoir d’être un moteur de changement.
À quel âge vous avez teint vos cheveux en couleur argentée?
J’avais 27 ans-
Nous avions tourné le court métrage de fiction Une chapelle blanche « Une chapelle blanche » de Simon Lavoie